Thursday, April 27, 2006

Danses du maroc

Hayat Dadoun "danse berbère"

Musiques, danses et chants se côtoient dans de magnifiques spectacles et ce dans différentes régions du pays. Les troupes folkloriques traditionnelles présentent des chants et des danses ancestraux dévoilant aini un patrimoine séculaire pour notre plus grand bonheur çà tous !!!
Quelques danses du Maroc :


Ahwachs des hommes (Atlas oriental : province de Ksser-es-souk)
Ahwach est à la fois le nom générique donné à la musique de village et le nom d'une danse typique du pays chleuh (Haut atlas, antiatlas et souss). C'est une danse mixte précedée d'un chant dialogué, une sorte de joute appelée Lmsaq. Elle alterne les choeurs d'hommes et de femmes : enoncé et réponse, repris avec accompagnement d'une trentaine de tambours.

Aabidat R'ma "serviteurs des tireurs" (Maroc central)
Leur danse fait réference au cheval et à la bravoure, parfois une vraie satire sociale qu'ils développaient pour meubler un rythme fort, une configuration instrumentale spéciale : le bendir, les tâarijas, le mkass (ciseau).

Ahidous "danse au gestuel enivrant" (Moyen Atlas)
Danse mixte dirrigée par un percussionniste central. Moyen de communication entre les individus du groupe et une expression de l'esprit collectif et de solidarité entre les tribus amazighes.

Ahidous Ait Hdidou (Ahwach d'Imilchil)
C'est une chorégraphie où les chants, le vestimentaire pérpetuent l'amour et la beauté dans les hauts plateaux de l'Atlas : chaque année, on célèbre la fête des fiançailles d'Imilchil.

Mizane Houara "danse de la vipère" (Province de Taroudant)
Elle relate un rythme ancien symbolisé par la femme vipère qui sera séduite par un jeune homme chargé par sa tribu de mettre fin à la menace d'une vipère qui es le seul accès le reliant au reste du monde. Au cours de l'affrontemnt, le spectateur assiste à un tourbillon endiablé et à une danse d'une rare puissance.

Gnawas
Les Gnawas sont pour la plupart les descendants d'anciens esclaves noirs. Ils se sont ensuite métissés à la population locale et se sont formés en confrérie pour créer un culte original mélangeant des apports africains et arabo-berbères. La danse et le chant gnawa ont un aspect mystico-religieux. Leur ceremonie se développe dans l'espace d'une nuit (lila). Ils utilisent les instruments suivants : le guenbri (luth à 3 cordes), les qraqebs (le crotal) et le tbel (grand tambour).

Guedra de goulimine

Danse originaire du Sahara, cérémonie rituelle dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Les femmes exécutent cette danse au rythme du tambour, battements des mains. Les doigts de la main dessinent des motifs qui symbolisent un language mystérieux qui se confond avec l'intensité du désert.

Rokba de zagoura

Une danse arabe pleine de vie et de pureté, la rokba est une réplique de la chevauchée d'origine hilalienne. Deux tambours cylindriques annoncent le choeur des chanteurs et préparent la danse dont les mouvements cruciaux se manifestent à travers les cris jubilatoires du danseur principal et à travers cette ligne soudée de danseurs qui se distinguent par des génuflexions et des retournées périlleuses.

Tuesday, April 25, 2006

Danse africaine


Elément essentiel du patrimoine culturel de l'africain
Expression vivante de sa philosophie et de son évolution

Un art
une danse
exultation des corps et des sens
Force, passion et perséverance


un son, un pas

un coeur qui bat

un saut, un tamtam

et on est sous le charme

un tableau

une image

un rêve

un mirage

une histoire

un héritage

on tremble, on frémit

notre oeil pétille

nos coeurs et esprits éperdument conquis

Sunday, April 23, 2006

Pchakh ;)


Une goutte d'eau
un bruit
des pieds qui foulent le sol mouillé

sieste ...


doux papillon
légère brise
mèches qui chatouillent

Le peintre immortel



Suspendu à son échelle
le pinceau à la main

le sceau de peinture sur terre
il continua de peindre ...

Tuesday, April 18, 2006

Moment before the kiss ...


Je les regarde, une part de moi en est heureuse, une autre les envie ...
Leur tendresse, complicité, allégresse, amour
la sensualité exacerbée qui s'en dégage me grise, me ravage, m'enchante, me bouleverse et ronge tout mon être !
Leur bonheur m'élève au septième ciel, j'en tremble délicieusement pour replonger ensuite dans une mélancolie douce et démesurée !
Leurs étreintes sulfureuses chatouillent ma pudeur, je m'éclipse...

Je ferme les yeux et au fur et à mesure que je m'éloigne d'eux, que le temps passe, leurs silhouettes et traits muent, se transforment
J'essaie tant bien que mal de restituer leur image, en vain !

alors je la recompose au mieux que je peux, je l'imagine ...

Sens en éveil
Envie vive et désespérée d'effleurer ce bonheur incroyable, éphemère et invraisemblablement beau
L'oeil se perd dans les divers reflets et jeux de lumière, contrastes et couleurs
L'odorat et papilles gustatives me charrient afin de sentir, goûter
Il subsiste sur mes lèvres une frêle douceur transformée aussitôt en une incroyable amertume
L'ouie se prête volontiers à leurs soupirs, gémissements et murmures
Les doigts quant à elles, obcédés par leur image et chair en sueur, sillonnent leurs contours et vergetures, suivent leurs coubatures, n'omettant aucun mouvement, aucun détail
Une douce puis vive chaleur me submerge et me gagne petit à petit, j'en ai des frissons !
Je me laisse aller, pourquoi diable me contrôler !


Je mets un peu de musique,
je prends un autre livre

et me délecte de mon café
chaud et corsé ...

juste entre ses bras ...


Safe in her arms
Rabi Khan

Thursday, April 13, 2006

Baobabs amoureux



juste pour le plaisir ;)

Wednesday, April 12, 2006

pousse toi un peu !!!


Pousse toi un peu pour voir, pousse toi !!!

mais ... il n' y a rien à voir ?!!!

je veux le voir quand même, je veux le voir par mes propres yeux, je veux avoir le coeur net ...

vas-y !
alors, qu'est ce que tu vois ?

je vois ... je vois un bas monde où la mesquenerie, la cupidité, la haine, la lâcheté, l'hypocrisie, la jalousie, la cruauté et tant de monstruosités ... persistent et gouvernent !
Mon dieu, je ne veux plus voir !!!
ça fait trop mal

fermes les yeux !!!

je ferme mes yeux mais je continue de voir ...
j'entends des bruits bizarres, des cris atroces ...
je sens une douleur abominable m'accaparer et prendre le dessus ...
ça fait terriblement mal !
j'en tremble, j'en suffoque, j'en meurs à petit feu ...
Mon dieu !
pitié !!!

toi au moins tu vois quelque chose ! moi je ne vois rien, je ne sens plus rien ...
spectateur aveugle et inerte je suis devenu !!!

silence !!!
obscurité, obscurité où es tu ?
je vous cherche et vous cours après
sérenité Ô sérenité

Je ne vois rien
je ne sens plus rien !!!

mais qu'est que vous avez bordel à noircir le tableau, à vous entendre, on se croirait à la fin du monde ?!!
il y' a encore des gens bien dans ce bas monde, je n'en croise pas autant qu'avant mais ils existent, ils sont là !!!
à chaque fois qu'un inconnu me souris, que je vois une main tendue, que j'entends un mot gentil ....
à chaque fois que justice est faite, qu'un traité de paix est signé, qu'une vie est sauvée ...
alors, je me dis que ce monde est encore soutenable, vivable !

je ne vois plus rien moi ?!!!
je ne sens plus rien ...

Silence !!!
obscurité, obscurité, où est tu ?
je vous cherche et vous cours après ...
sérenité Ô sérenité

je vous dis qu'il n'y a plus rien à voir !!!

une toute petite lueur d'espoir ...
ça peut être un visage, une image, un mirage ...
et la vie continue ...

oui mais des yeux , je n'en ai pas, je n'en ai plus !

On ne vois pas avec les yeux mais avec le coeur !

et si le coeur n' y est pas ?

un électrochoc s'impose alors ...


Saturday, April 08, 2006

En soutien avec M Rachid Jankari !!!


M. Rachid Jankari, e-journalist au portail Menara, est menacé de licenciement à cause d'une affaire scandaleuse, mettant en cause le DEPTI( Département de la poste et des technologies de l'information) rattaché au Ministère des affaires génerales.

En effet, suite à un commentaire sur son blog personnel, monsieur Jankari a publié les détails de cette plaisanterie de mauvais goût (pour ne pas dire détournement des biens publics).
Quelques temps après son directeur de travail lui menace de licenciement.

En soutien avec M Rachid Jankari, on republie son article censuré :

"Le Maroc a pris part de la dernière réunion de l'ICANN (Corporation for assigned Names and Numbers) du 25 au 31 mars 2006 à la Nouvelle Zélande.
La délegation marocaine comptait des représentants de l'ANRT et du Depti (Département de la poste et des technologies de l'information) rattaché au ministère des affaires génerales.
Jusque-là tout semble normal puisqu'il s'agit d'un déplacement professionnel de représentants du gouvernement.
Or, le hic c'est dans le coût pharamineux du billet d'avion du secrétaire géneral du Depti, par intérim, M lhassan belkoura. Le billet d'avion de celui-ci a coûté la bagatelle de 110 389 DH pour un aller- retour : Casa-Paris- los angeles-vellington-los angeles-paris-casa .
Le coût global de ce déplacement, perdiem compris, est de plus de 130 000 DH.

A titre comparatif, la délegation de l'ANRT a également participé à la dite réunion, le prix du billet pour ses représentants était de 20 000 dH avec un transit via l'Asie (Hong kong), le SG, par intérim lui, a préferé transiter par Los Angeles et en classe Affaires, pour arriver à la nouvelle zélande, lieu de la réunion de l'ICANN.
Autrement dit, il s'agit du plus long trajet et aussi le plus coûteux.

Conséquence : les frais de déplacement pour cette mission du S.g du Depti, nommé par Monsieur talbi alami, depuis septembre dernier ont épuisé les budgets des missions du département puisque jusqu'à la date de mois de mars, c'est plus de 50 % du montant global affecté aux missions a été déjà dépensé.
rappelons que la réunion de l'ICANN était des plus ordinaires qui ne méritait pas cette folie dépensière du nouveau S.G, par intérim du Depti. Ce dernier s'apprête à partir le mercredi 5 avril en Roumanie pour présider la commission maroco-roumaine de la TIC.

Par ailleurs, il convient de noter qu'i a été décidé récemment au niveau du ministère des affaires générales de supprimer l'en tête du département des télecoms des correspondances administratives.
Traduction : Le depti n'est plus reconnu en tant qu'entité administrative du moins sur le plan "postal".

Cette nouvelle donnée implique une grande gymnastique du courier entre le Depti et ses différents correspondants des autres pays en matière de suivi des dossiers liés aux technologies de l'information."

Lisez la suite chez :
Othmane

C'est révoltant et scandaleux !!!
Y'en a marre de l'injustice !
"ils" traquent la liberté d'expression même aux blogs ...

LA 7AWLA WA LA 9OWATTA ILLA BILLAH !!!

Thursday, April 06, 2006

Va t'en !!!



regardes moi dans les yeux et dis moi,
dis moi
que tu ne ressens plus rien :
aucune palpitation, aucun papillonnement, aucun trouble ...


regarde moi dans les yeux et dis moi
dis moi que tu ne penses plus à moi, que tu ne tremble plus au son de ma voix
regarde moi dans les yeux et dis moi
dis moi que tu ne veux plus de mes caresses, mes baisers, mes calins
dis le !

regardes moi dans les yeux et dis moi
dis moi que tu ne veux plus entendre mes soupirs, gémissements et murmures ...
dis moi que tu ne veux plus que je te t'embête, que je te fasse la tête

regrardes moi dans les yeux et dis moi
dis moi que tu ne m'aimes plus, que tu ne m'aimes pas !
dis le !!!

dis le une seule fois, une fois pour toutes
et je ne te rêverais plus
je ne te jalouserais plus
je ne te désirerais plus
je ne t'aimerais plus !

Déserte ma terre
quitte mes entrailles
enfuis toi, envole toi vers d'autres cieux
loin ...
loin de mon désir
de mes soupirs
loin de moi


tumeur ô tumeur
bénigne ou maligne
je te ferais ta peau
je te ferais la guerre s'il le faut
j'userais toutes les thérapies : de la chimio à la radio
en passant par maintes opérations

mais je te ferais ta peau
je te le promets !

peu importe le temps que cela prendra, peu importe l'effort que cela me demandera
peu importe, peu importe ...
Je m'acharnerais
jusqu'à ce que je t'extrraie* de toutes les cellules de mon corps

métastase toi si tu veux, récidive autant que tu peux
mais je te ferais ta peau
la mienne par la même occasion s'il le faut !

ce sera douloureux, ce sera long mais je surviverais à cette douleur, à cette peine
Il subsistera des blessures, qui guériront
des empreintes et cicatrices qui s'estomperont
Je ferais ce qu'il faut
et j'y surviverais
je te le promets !
au nom de l'amour que je te portais

deserte ma terre
quitte mes entrailles
enfuis toi, envole toi vers d'autres cieux
loin ...
loin de moi
loin de mon désir
de mes soupirs
loin de moi


Va t'en !!!

Monday, April 03, 2006

fragments de la vie ...


Elle parlait, chantonnait et écrivait en français, si bien qu'elle n'articulais pas un mot en arabe, même pas à ses grands parents qui viennent de la montagne !
elle ne le faisait pas exprès, elle trouvait la langue de Rimbaud beaucoup plus légère, plus douce, plus fraîche aussi.
Par contre, les injures étaient en dialecte, cela ne sortait pas autrement.
Ceci agaçait de plus en plus son père, elle maniait le français beaucoup trop souvent à son goût, elle devrait parler l'arabe aussi bien si ce n'est plus .
"On est des arabes bordel !!!"
Il décida de la faire sortir de son école privée.
A cinq ans, elle intègra la seule école qui veuille bien d'elle. Trop jeune disaient les autres directeurs.

Quelque temps plus tard, il s'avéra que son point faible n'était pas l'arabe mais les maths, complètement nulle, beaucoup trop distraite au goût de l'instituteur.
une semaine plus tard et grâce aux cours accélérées du soir avec sa mère, elle passa tant bien que mal sa première année primaire ... ouf !

Pourtant deux scènes l'ont profondèment marqué cette année :

1ère scène :
un petit garçon de 8 ou 9 ans, attaché à un arbre de la cour. L'instit le battait avec un gros et long bâton enveloppé d'un tuyau orange. L'instit frappait de toutes ses forces. Il était enragé. L'enfant ne criait pas. l'enfant ne suppliait pas.
Les élèves de la classe regardaient des fenêtres, ils étaient terrifiés. Ces coups de bâton, ils les sentaient sur leurs petits corps.
Ils tremblaient, certains pleuraient ...

"crie petit, crie ... peut être il s'arrêtera de te frapper, crie petit !" voulaient-ils dire, voulait-elle crier de toutes ses forces .
Elle n'a pas pu. Ils n'ont pas pu.

Pourquoi n'arrivaient-ils pas à crier ?!!!!

2ème scène :
elle sortait de l'école à 18 h pétantes. Elle courait, elle courait sans relâche et chaque jour qu'Allah fait, elle découvrait d'autres ruelles, de nouveaux raccourcis : 15 ', 10 ', 7 ', 5' ... elle ne discutait avec personne, ne faisait aucune halte, elle courait, elle courait, elle ne faisait que cela : courir.Elle ne pouvait pas râter une miette de ses dessins animés qui démarraient à 18h10; C'était son moment sacré !

Un jour, une fille de l'école lui demanda de l'accompagner sur le chemin du retour. Il faisait un peu noir et la fille avait peur de rentrer seule alors elle accepta de "l'escorter". Elle, n'avait pas peur du noir, elle aimait le monde de la nuit,le monde des ténèbres l'apaisait et les fantômes et les silhouettes qu'elle pouvait apercevoir l'amusaient. Sa copine avait 10 ou 11 ans, elle était grande et fort jolie, elle avait des ptits seins et elle mettait une belle jupe blanche.
Une belle rose blanche dans la nuit.


Sur le chemin, quatre garçons les embêtaient, ils se sont pris à la grande fille ...

Elle avait très peur, elle lui demanda de courir mais sa copine était comme paralysée, ses jambes ne lui obéissaient plus, sa voix non plus, elle était térrifiée ...
Elle avait très peur, elle ne pouvais rien faire, elle était trop petite, elle laissa tomber son amie et courut sans regarder en arrière ...
elle courut jusqu'à la maison, elle entra, lâcha tout : son cartable, sa peur, son désarroi ...
elle s'assit devant le post de télé. Elle ne mangea rien ce soir, elle ne mangea rien !
elle regarda ses dessins animés, les larmes aux yeux.Elle regarda avec rage ses héros. Pourquoi n'en était elle pas une, pourquoi n'était-elle pas dotée de super pouvoirs, pourquoi ?
Elle ne pouvait rien faire. Elle était trop petite. C'étaient de grands garçons et ils étaient quatre. Elle ne pouvait que courir, courir ...


Plus jamais elle ne metta de robes ou de jupes, que des pantalons. c'est plus pratique pour courir, c'est plus pratique pour fuire.
Elle n'a plus jamais revu la grande fille, plus jamais.